"Une combustion spontanée" selon Page. "Pas un truc intellectuel", explicite Plant, comme pour prévenir un malentendu qu’on peine toutefois à imaginer. Impulsif, organique, animal, "Rock and Roll" se place, à l’évidence, à l’extrêmité du large spectre créatif du quatrième album, borné, à l’opposé, par le complexe, cérébral et maniaque "Four Sticks" - deux pôles électriques dont l’orbe abrite toutes les variations d’"ombre et de lumière" chères à Page, des échappées acoustiques aux titres épiques, et qui, par malice, ont été rassemblés le 21 février 1972 au sein d’un même single, pour le moins audacieux, publié aux Etats-Unis. Sans surprise, c’est à ce "Rock and Roll", plus immédiatement séduisant et fédérateur, que revient la face A. C’est aussi que, tôt, les quatre Anglais ont décelé qu’ils tenaient là un nouveau classique, un pilier de leurs futures prestations live et même, son titre à la simplicité fanfaronne le claironne crânement, bien davantage que ça : l’étalon définitif de tout un genre, cannibalisé à jamais en 3 minutes et 40 secondes.
"Rock and Roll" : l'œuvre
Le titre, dans sa dernière version remasterisée :
Let me get it back :
le mythe du ex-nihilo
Page n’a de cesse de rappeler combien le cadre rustique et dépouillé des sessions à Headley Grange, un ancien hospice glacial et humide niché au fond du Hampshire, a joué à plein le rôle de catalyseur créatif que le guitariste, soucieux de rassembler ses troupes dans un environnement préservé des tentations citadines, lui destinait. Kit de batterie installé dans le hall, parfois déplacé près de la cheminée de la pièce principale, Page et Jones, instruments en main et écouteurs vissés aux oreilles, dans une pièce attenante, Plant encore dans une autre - et le Rolling Stones Mobile, à l’affût de la moindre note, garé devant l’entrée de la vénérable demeure : une combinaison logistique, stratégique aussi, parmi d’autres, explorée par le groupe pour faire crépiter les idées et laisser la seule créativité comme guide. Créativité… mais pas nécessairement spontanéité, et en tous cas moins souvent que Page ne veut l’admettre. Qu’il pioche dans des bribes d’idées temporairement remisées ("Going to California") ou, indécrottable pilleur, braconne dans les terres blues ancestrales (Kansas Joe McCoy, Memphis Minnie) ou encore vampirise les titres de confrères (Spirit, Fleetwood Mac), le guitariste reste le plus souvent dépendant de fondations, si ténues soient-elles, sur lesquelles épanouir son génie de la composition.
Si spontanéité il y eut lors des sessions de janvier et février 1971, jamais, en tout état de cause, n’a-t-elle été aussi franche que pour "Rock and Roll" dont la composition, assemblée et achevée à l’instinct, et l’enregistrement furent bouclés en un temps record - moins d’une heure, si l’on en croit Page. C’est à Bonham, à nouveau, que le titre doit sa toute première étincelle et, à vrai dire, comme pour "When The Levee Breaks", le batteur s’y révèle moins un déclencheur qu’un directeur artistique qui ne dit pas son nom - un "musicien" à part entière à tout le moins, insistera Jones. En l’espèce, taraudé et irrité par la complexité de ce qui deviendra "Four Sticks", dont les rythmes bancals lui résistent encore, Bonham, par dépit, se prend à déverser sa frustration en jouant sur son kit Ludwig l’introduction de batterie de Charles Connor sur le "Keep On Knockin’" de Little Richard. Page lui emboîte le pas avec un riff trouvé "automatiquement" (sic), quoique fidèlement décalqué du canon rockabilly et de la grammaire rock telle que fixée par Chuck Berry depuis quinze ans, s’en tient à douze mesures avant de se ruer dans le Rolling Stone Mobile écouter et valider les trente secondes captées sur le vif.
Selon Page, toujours prompt à enjoliver la légende d’immanence zeppelinienne, il n’aurait fallu ensuite que trois prises puis une quinzaine de minutes pour finaliser tout à fait l’enregistrement. Même en ignorant l’apport de Jones, certes rarement pris en défaut d’inertie artistique, le sprint inclurait donc non seulement la création au débotté de paroles par Plant mais aussi l’ajout de la partie de piano, essentielle, jouée par Ian Stewart, l’ex-Rolling Stone devenu roadie en charge du Rolling Stones Mobile, présent à Headley Grange pour ces sessions. Un vrai tour de force, sans doute un peu outré par Page, adepte de la première heure du précepte fordien : "When the legend becomes fact, print the legend"…
Ce "It’s Been a Long Time" - un titre de travail qui sera conservé pendant les premiers concerts de mars 1971 où il est présenté au public qui ne connaîtra la version studio que huit mois plus tard - se nourrit cependant d’influences manifestes qui en entament la fraîcheur plastronnée, sans toutefois, insondable mystère de la mystique zeppelinienne, en écorner ni la puissance ni même, au risque de la contradiction, en diminuer l’originalité. On l’a vu, la partie de batterie, ce "flattened out double shuffle" de Connor, si influent qu’il avait déjà été remanié par Earl Palmer pour le "Somethin' Else" d’Eddie Cochran, est ici reproduite à l’identique - ou presque - par Bonham. Moins flagrant, mais tout aussi fondamental, la reprise en concert, dès 1970, du titre de Little Richard par le groupe de blues-rock Fleetwood Mac, dont l’influence se fait décidément sentir sur ce quatrième album ("Black Dog"), est indubitable. Il est du reste possible que le groupe, familier des lieux, ait pu traîner ses guêtres à Headley Grange à cette époque (sans qu’on n'ait jamais réussi à le confirmer).
Pressé par le temps, Plant ira pour sa part puiser à nouveau dans le vaste "song book" qui l’accompagne depuis ses tout débuts de chanteur, un répertoire virtuel de paroles qui mêle les œuvres des premiers héros du rock, de bluesmen de légende et d’obscurs groupes de doo-wop et qui encre grassement sa plume depuis le premier album. Il s’en tiendra toutefois ici, et c’est notable, à des allusions et des clins d'œil, sans sacrifier aux larges citations non créditées des premiers albums.
Son "It’s been a long time since the book of love" liminaire évoque ainsi le "book of love" du groupe de doo-wop The Monotones, un petit succès de 1958 (lui-même inspiré d’une pub… Pepsodent mais c’est une autre histoire).
Ce "book of love" semble d'ailleurs avoir décidément marqué une génération puisqu’il est également mentionné dans le fameux titre "American Pie" de Don McLean ("Did you write the book of love / And do you have faith in God above") enregistré, singulièrement, à quelques mois d’intervalle de "Rock and Roll", le 26 mai 1971.
Quant au "It’s been a long time since I did the stroll", c’est une référence à un titre des Diamonds de 1957 et à la danse qui va avec, empruntée et immédiatement désuette, popularisée par le show télévisé "American Bandstand".
It’s been a long time :
le chef-d’œuvre en épure
Les soubassements posés, le génie zeppelinien se déploie sans retenue. "Génie"… vraiment ? Qu’on la nomme interaction, télépathie ou alchimie, la communion des quatre Anglais reste incontestablement sans équivalent en rock et, selon une formule usée, produit toujours plus que la somme de ses parties.
Chacun d’eux se hausse certes déjà, seul, à un niveau exceptionnel. Non de technicité pure mais d’originalité magistrale - celle de fortes personnalités artistiques. Plant, pour commencer, investit le titre comme aucun autre n’aurait pu le faire, non en criant "machinalement" ni en se réfugiant dans des aigus virtuoses mais en se postant d’emblée à une hauteur insolente de laquelle il semble raconter en toute simplicité la petite histoire de sa vocation de chanteur, traversée par l’amour, les échecs, la solitude aussi. Pour bien prendre la mesure, si l’on peut dire, de l’exceptionnelle prestation de Plant, il suffit de la comparer à une autre, très impressionnante, d’un chanteur époustouflant, Ian Gillan sur "Speed King" (titre aux clins d’œil appuyés à l’œuvre de Little Richard) qui sature d’emblée l’espace sonore de cris scandés, là où Plant donne l’impression de flâner dans les allées de ses souvenirs, porté par le simple écho d'un slapback rockabilly.
Jones, ensuite. L’efficacité de sa partie de basse roulante, dont l’ambition pouvait sembler limitée par la nature basique de la composition, est à écouter d’une oreille attentive. Comme toujours, le verrouillage de la basse et de la batterie, savoureux, est une marque du groupe, même si, ici, le fameux "tight but loose" de la section rythmique zeppelinienne est, à dessein, peu marqué : peu de souplesse, ni de respiration dans ce rouleau compresseur rythmique qu’est "Rock and Roll" au sein duquel cordes et peaux sont tabassées en continu.
Bonham, justement. Sa partie offre la même subtilité que celle de Connor, souvent escamotée d’ailleurs par les batteurs s’aventurant à une reprise : l’introduction accueille la première note non sur le premier temps (ce qui supposerait d’ajouter des notes en fin de séquence pour retomber sur du 4/4) mais sur le "&" du troisième temps. Certains batteurs la jouent d’ailleurs en 3/8 mais c’est encore autre chose… Naturellement, la patte de Bonham ici se retrouve dans la formidable puissance et l’intensité de sa frappe, infailliblement soutenues tout le long du morceau. Johns, l’ingénieur du son, a confié que l’enregistrement en fut particulièrement coriace, l’ouverture des charleys et la lourdeur de la frappe rendant la prise de son, selon ses propres mots, difficilement "contrôlable". Quant à Jason Bonham, qui a pu prendre occasionnellement le siège de son père, après son décès, aux côtés des trois autres membres du groupe, il a déclaré que "Rock and Roll" était, de loin, le titre le plus dur à jouer dans tout le répertoire zeppelinien. Bonzo gratifie, enfin, sa partie d’un court solo final inoubliable qui prendra bientôt sur scène des proportions gargantuesques.
Page, pour terminer. Si sa partie rythmique, au même titre que celle de Jones, paraît peu propice à des variations distinctives dans le contexte basiquement rock du titre, il l’enrichit de sonorités "hard" qui le tire vers une modernité. Il commet surtout un solo rien moins qu’extraordinaire, racé, d’une originalité - encore, oui - sidérante dont la moindre des qualités n’est pas sa… discrétion. Il faut en effet tendre l’oreille pour en percevoir toutes les notes à tel point que seule une piste isolée permet de les discerner avec précision et d’en restituer toute la subtilité, de son démarrage embourbé à ses pointes de vitesse finales. Cette retenue "sonore" est, on s’en doute, délibérée et se veut fuite toute aristocratique d’une certaine vulgarité braillarde attachée au rock. Page déclarera que, pour un tel titre, rien n’aurait été plus convenu qu’un solo gueulard à plein volume...
Un mot sur Stewart, enfin, que Page connaît depuis ses jeunes années à Epsom. Sa réputation de meilleur joueur de piano honky-tonk du Royaume-Uni trouve ici une belle confirmation sous la forme d'un boogie endiablé qu'on aurait tort de croire générique et interchangeable. Led Zeppelin n'accueillait que rarement des musiciens extérieurs (Viram Jasani au tablâ sur "Black Mountain Side", Sandy Denny sur "The Battle of Evermore") et, pour ce qui est spécifiquement du piano, on conçoit mal dans quel contexte Jones aurait pu céder son tabouret. Nicky Hopkins, peut-être ? Jones aurait pu en émuler voire en transcender la touche lyrique. Que le bassiste/pianiste/organiste s'efface ici au profit de Stewart en dit donc long sur la qualité de jeu du "6e Stone" qui pose effectivement dans "Rock and Roll" une partie digne de Johnnie Johnson, le pianiste de Chuck Berry. Page est d'ailleurs à ce point subjugué par son jeu ("stupéfiant", celui d’un "vrai virtuose du boogie-woogie") que le pianiste sera de nouveau sollicité sur "Boogie with Stu", dont le titre lui est dédié via son surnom, une variation de "Ooh My Head" de Ritchie Valens enregistrée pendant les sessions du quatrième album et qui trouvera tardivement sa place, en 1975, dans Physical Graffiti. Notons que ce "Boogie With Stu" fut partiellement attribué non sans difficultés juridiques à son auteur, Page, grinçant des dents, rappelant que Valens s'était lui-même fortement inspiré du "Ooh! My Soul" de... Little Richard.
Carry me back :
la captation d’un genre
Au cœur du dogme zeppelinien, cette vérité déconcertante : quelle que soit la part d’emprunt ayant présidé à la composition finale, le groupe fait toujours irréversiblement et entièrement sienne, et seule sienne, celle-ci - non pas une réappropriation ou une relecture mais bien une transmutation en œuvre originale, et, osons : inédite. Cette chrysopée, dirait sans doute Page l'alchimiste, est à l'œuvre depuis le tout premier album ("Babe I’m Gonna Leave You", "Dazed and Confused") et se poursuit sur les albums suivants ("Whole Lotta Love", "The Lemon Song", "Gallows Pole"). Avec "Rock and Roll", la métamorphose devient génialement cannibale.
On le sait, Untitled est l'album de la revanche, orgueilleusement enclenchée par Page, sur la presse musicale. Aussi influente, alors, qu’idéologisée, elle s’était montrée plus hostile que critique à réception du Led Zeppelin III et avait raillé les incursions acoustiques du groupe, jugées tour à tour artificielles, complaisantes et cyniques, parfois même réduites à la démarche commerciale désespérée d’un groupe en déroute. Si Page met dans ce quatrième album un point d’honneur à réinjecter du folk ("Going to California", "The Battle of Evermore"), jusqu’au sein de son grand-œuvre au final électrique "Stairway To Heaven" pour confirmer la pertinence originelle du genre au sein de Led Zeppelin, il tient, dans une même stratégie vindicative, à montrer que son groupe continue dans le même temps à créer le rock à la fois le plus lourd, le plus fin et le plus magistral - et sans se répéter, s'il vous plaît. L’exercice est évidemment exigeant et périlleux et ses limites, tôt identifiées par Plant qui avouait au sortir de Led Zeppelin II ne pas souhaiter reproduire un nouveau "Whole Lotta Love" à chaque LP, avaient précisément aiguillé les sessions du troisième album vers des ambiances plus largement acoustiques. Mais même sur cet album de l’affranchissement, "Immigrant Song", un classique instantané, ne semblait pas défricher autant de territoires soniques que l’avait fait "Whole Lotta Love" avant lui et semblait même faire écho à "Communication Breakdown". Traquer la formule et se surpasser en retour ? Plus qu'une coquetterie artistique pour Page, une profession de foi.
Sur le quatrième album, cette revanche prend ainsi, dans sa dimension électrique, les atours de la sophistication, avec sans doute une oreille tendue vers les premières virtuosités de la scène prog-rock en plein essor : les rythmes bancals de "Black Dog" et de "Four Sticks", les constructions épiques de "Stairway to Heaven" et "When The Levee Breaks" trahissent une farouche volonté de s’élever au-dessus du débat rock mais, contrairement au genre mentionné, sans complaisance fétichiste pour la seule complexité. Rien de tout ça avec "Rock and Roll", dont la création fut effectivement irréfléchie, comme une résonance de la répétition originelle explosive de "Train Kept a Rollin’" deux ans et demi plus tôt dans Gerrard Street : c’est, soudain, la possibilité de montrer à peu de frais, sinon ceux du génie pur, que Led Zeppelin sait toujours faire du rock, fort et bien, et infiniment plus racé que celui de ses pairs, qu’ils soient d’obédience rockabilly, blues rock ou hard, anglais ou américains.
La démonstration y sera d’ailleurs plus radicale encore : Led Zeppelin n'y joue pas du rock, il est le rock. Certes, "Rock and Roll" peut s’écouter comme la simple évocation musicale, nostalgique, d’une pureté originelle fantasmée, un voyage "down memory lane", comme on dit en anglais, par des musiciens très jeunes, déjà épuisés par leurs milles vies sur la route. C’est - surtout - une purge du passé, un "reset" du genre et une captation de l’héritage rock qu’affiche fièrement, sous des dehors de simplicité, le titre élémentaire de la composition. D’autres s’y sont certes essayé avant, comme Deep Purple avec son "Speed King", mais la démarche était plus iconoclaste : prendre appui sur le passé pour s’affirmer les tenants d’une nouvelle modernité ; d’autres encore, avant et après, s’en tiennent à des hommages enthousiastes mais souvent gauches et patauds, de Uriah Heep à Scorpions, en passant par John Lennon. C’est que, en ces débuts des années 1970, le rock se découvre une maturité et un début d’embonpoint et laisse la nouvelle génération lancer le jukebox. Led Zeppelin lui-même reprenait d’ailleurs déjà sur scène le "That’s All Right Mama" de Presley (héros de Plant et Page) mais il s’agissait là de soirées diapo sonores, si l'on peut dire. Avec "Rock and Roll", on est en présence d’un titre "méta", de rock qui parle d’un rock révolu mais qu’il est en train de reproduire dans le même temps. En 1988, Plant, pas peu fier, résumera : "On s’est simplement dit que le rock and roll devait être repris en main". Ils ne le lâcheront - quasiment - plus pendant neuf années.
Open your arms :
un classique de la scène
Passage obligé des concerts zeppeliniens jusqu’à la toute dernière date le 7 juillet 1980, "Rock and Roll" s’imposera immédiatement au sein de la set-list du groupe. Dès le concert du 5 mars 1971, à Belfast, dans le cadre de la tournée intimiste "Back to the Clubs", le titre est investi, en fin de concert de préférence.
Il sera inclus, en ouverture cette fois-ci, du film The Song Remains the Same en 1976, qui capte les performances des 27, 28 et 29 juillet 1973 au Madison Square Garden. Si la voix de Plant, irrémédiablement cassée depuis 1972, y acquiert une raucité aussi surprenante qu'attachante, le piège du titre, insoupçonné du groupe même deux ans avant encore, s'y manifeste d'ores-et-déjà : il est viscéralement lié à la prestation vocale "en altitude" et en puissance de son chanteur et, de ce fait, davantage que d'autres titres du répertoire zeppelinien, condamné à perdre de sa superbe en concert, au rythme de la dégradation vocale de Plant.
Après 1980, il restera toutefois la bouée, fort symbolique, à laquelle se raccrocheront toutes les entreprises de réunion des survivants du groupe, Plant, Page et Jones, comme au Live Aid en 1985, avec Tony Thompson & Phil Collins en lieu et place du défunt Bonham, pour une prestation navrante. En 1989, à l’occasion des 21 ans de Carmen, la fille de Plant, mais aussi l’année suivante pour le mariage de Jason Bonham, et enfin les 10 décembre 2007, pour le concert caritatif au profit de l'Ahmet Ertegun Education Fund au O2 Arena de Londres, c’est Jason Bonham qui remplace son père aux fûts.
En 2002, "Rock and Roll" est le premier titre de Led Zeppelin utilisé dans une publicité, celle de Cadillac pour le SuperBowl Oldsmobile, avec une augmentation des ventes consécutivement estimée à 16% pour la marque automobile. Peu seront convaincus par les justifications de Plant et Page visant à établir un lien entre Headley Grange et Cadillac.
Durée : 3:40
Robert Plant : chant, tambourin
Jimmy Page : guitares
John Paul Jones : basse
John Bonham : batterie
Ian Stewart : piano
Compositeurs : Jimmy Page & Robert Plant
Producteur : Jimmy Page
Ingénieur du son : Andy Johns
Enregistré entre décembre 1970 et février 1971 à Headley Grange, East Hampshire, Angleterre avec le Rolling Stones' Mobile et aux studios Island (Londres).